Bigbenstaffy

Bigbenstaffy Staffordshire Bull Terrier

Staffordshire Bull Terrier

1 – Historique

 

 

Le STAFFIE est né du croisement entre les anciens bull-and-terrier et l'old english terrier.



Prototype des chiens de combat anglais au XIXème siècle, le « Staffie » a depuis longtemps délaissé cet ancien office de gladiateur canin pour devenir un des compagnons de la famille les plus appréciés dans son pays.

 

Avant tout excessivement sympathique, ce drôle de petit chien est un concentré d'énergie et de tendresse.

 

En France, bien qu'éloigné de l'engouement engendré par son cousin américain, il suscite une curiosité grandissante.

 

A l'instar des deux autres races de « Bull and Terrier », il fait la symbiose entre deux types de chiens bien différenciés au cours de l'histoire cynologique.

Mais davantage que l'American Staffordshire, plus encore que le Bull Terrier, il est considéré comme le plus proche de l'aspect initial des fruits de ces croisements.

 

Au commencement était le Bulldog, molosse moins lourd que le modèle actuel, utilisé au combat contre les taureaux, voire des ours, spectacle codifié en Angleterre dès le Moyen Age.

 

A partir du XVIIème siècle, ces gros animaux se raréfiant dans cette utilisation, ces exhibitions déclinent.

 

Pour leurs amateurs, combats de coqs et combats de chiens passent alors pour une intéressante alternative. Les uns et les autres sont particulièrement prisés par l'aristocratie qui les considère, à l'instar des courses de chevaux, comme un sport d'autant plus passionnant qu'on y parie de lourdes sommes.

 

A la fin du XVIIème siècle, le comte de Derby et son ami le duc d'Hamilton, propriétaires de chiens de combats, sont parmi leurs amateurs les plus acharnés ; dans les « pits » (arènes) de Preston et Liverpool, leurs animaux sont souvent vainqueurs.

 

A partir de souches bulldog, différents types de « fighting dogs » émergent suivant les régions, plus lourds dans le nord, plus légers dans les Midlands. Le duc d'Hamilton, jusqu'à sa mort en 1801, sélectionne sa propre lignée de chiens, agiles et rapides, connue sous le nom de « race d'Hamilton » ; le prince de Galles lui-même, futur roi Georges IV, fut propriétaire de deux sujets.

 

Lorsqu'en 1835, les combats d'animaux sont officiellement interdits en Grande-Bretagne, les pugilats entre chiens continent, faciles à organiser dans la clandestinité des arrière-cours de tavernes.

Dans les Midlands, qui connaissent à partir du milieu du siècle une intense industrialisation, ces spectacles sont en effet dans un contexte urbain le théâtre du pauvre ; comme le sont également les « rat killing matches » mettant en scène des Terriers.

 

Pour obtenir des chiens encore plus vifs, « nouveaux » bulldogs et Terriers sont croisés, l'apport Terrier étant notamment constitué par une souche ancienne, l'English White.

 

On ne sait exactement quelle filiation exacte relie les chiens de ce « Black Country », noir de charbon et de la fumée des hauts fourneaux, à la souche de Lord Hamilton.

 

Les Hybrides « half and half » connaissent en tout cas le succès dans le « dog fighting », très populaire jusqu'au début du XXème siècle, auprès des mineurs et ouvriers des fonderies pour lesquels ils représentent une source de revenus.

 

Lorsqu'en 1847 le peintre Henry Chalon représente un « bull terrier » blanc aux oreilles taillées, type et morphologie du Staffordshire actuel sont déjà présents.

 

Mais pour ce dernier, la légitimité cynophile, qui l'extrait définitivement de son contexte d'origine, se fera attendre : il n'est reconnu qu'en 1935 par le Kennel Club, Joseph Dunn étant alors le principal promoteur de la race ; l'appellation générique étant déjà utilisée par le cousin Bull Terrier, elle prend le nom du comté de Staffordshire.

 

Le cheptel moderne se développe à partir de 6 lignées nommées selon le sujet considéré comme fondateur : « J Line » pour Fearless Joe, « M Line », la plus influente, pour Brindle Mick, « L Line » pour Game Lad, « B Line » pour Rum Bottle, « R Line » pour Ribchester Max, « C Line » pour Cinderbank Beauty.

 

Le premier champion est en 1939 un fils de Brindle Mick, Gentleman Jim, étalon bicolore appartenant à Joe Mallon, tenancier d'un pub dans le Black Country.

 

Bien proportionné et d'une force remarquable pour sa taille.

Ses mouvements dégagés, puissants et souples reflètent une parfaite alliance entre le Bull et le Terrier.

 

Le standard qui laisse une certaine liberté en indiquant une fourchette large pour le poids et la taille, permet certaines variantes.

 

La race distingue ainsi trois tendances :

 

•  Le Terrier Type, celui d'origine – 17 kg pour 40 cm – a une ossature relativement fine et une tête plus légère, il excelle dans le travail.

 

•  Le Balanced Type est un peu lourd, son ossature et sa tête plus massives. Il convient parfaitement aux expositions canines.

 

•  Le Bull Type est un chien beaucoup plus imposant, c'est le type qui se rapproche le plus du Bulldog.

Chaque sujet doit cependant correspondre au standard, l'essentiel étant que leur morphologie séduisante aille de paire avec un tempérament qui l'est tout autant.

 

Le Staffordshire accède progressivement à la popularité, pour devenir un des chiens de famille les plus appréciés des Britanniques ; le chiffre des naissances annuelles est stabilisé autour des 7000 à 8000 individus.

 

Ce tempérament, merveille d'équilibre, de dynamisme et de tendresse, positionne en effet le Staffordshire comme une des grandes réussites de la cynophilie britannique.

 

La France commence à découvrir ce chien magnifique, et parions que ses grandes qualités vont en faire craquer plus d'un.

 

 

 

2 – Caractère et comportement

 

Le staffie est un molosse très doux et très équilibré. Ce chien polyvalent fera de vous un maître heureux et rassuré. Sa gentillesse, et sa protection feront un excellent chien de compagnie.

 

C’est vraiment le chien idéal, qui s’adapte à toutes les situations, à la ville comme à la campagne, particulièrement propre, excellent chien de famille, sûr de lui, et courageux, il ne manifeste aucune agressivité inutile, pas belliqueux à l’égard de ses congénères, qui n’aboie qu’à bon escient, particulièrement tendre, patient et protecteur avec les enfants, et très obéissant, équilibré, il apprend très vite.



Bref le chien rêvé !

 

C’est aussi un excellent compagnon de jeu pour les enfants qu’il protégera de tout son cœur. Un staffordshire bull terrier est le molosse idéal pour les enfants.

 

En effet, un chien staffie ne montrera jamais d’agressivité envers un enfant. Et contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas jaloux des enfants.

 

Il faudra également veiller à ce que les enfants en bas âge ne confondent pas jouets et animaux, en surveillant par exemple à ce qu'ils ne leur tirent pas sur la queue ou les oreilles.

 

Le mâle staffie est mature rapidement, vers l’âge de 12/15 mois : le maître devra donc veiller à ne pas relâcher sa vigilance les premiers mois. Si la fermeté est de mise dans l’éducation du staffie, il ne faut pas s’attendre avec lui à devoir affronter une forte tête ; s’il lui arrive d’être têtu, le staffie n’est pas un chien difficile. Donc inutile d’être tyrannique, de lui crier dessus ou d’être brutal : tout cela est même nettement déconseillé.



Il suffit de parvenir à s’imposer afin qu’il vous reconnaisse comme étant son maître, ne pas céder à un caprice et être aussi constant envers lui qu’il le sera envers vous.



C’est une relation faite de complicité et de confiance qui doit s’établir entre le staffie et son maître.

 

Le staffordshire bull terrier est un chien intelligent, qui comprendra rapidement ce que son maître attend de lui ; il suffit d’y mettre le ton adéquat pour qu’il s’exécute.

 

A cause de cette sensibilité, la socialisation ne devra pas prendre de retard.

 

Le maître devra être assez souple tout en sachant être ferme.

 

Comme le staffie est méfiant, c’est justement une mauvaise socialisation qui pourrait le rendre peureux, ce qui est absolument à éviter.

 

Le tout est de le mettre en confiance, un travail que le maître devra prendre en relais à la sortie du chiot staffie de son élevage.

 

Il est tout autant essentiel chez lui de ne pas exacerber les tendances à être rebelle que d’entretenir une timidité qui pourrait devenir maladive.

 

L’essentiel est d’être logique, pour que le staffie trouve sa bonne place au sein du foyer, qu’il respecte la hiérarchie qu’on lui imposera en douceur, mais avec fermeté.



Le staffie se destine à un public varié.

 

Il serait même tout indiqué, pour le néophyte attiré par un premier molosse. Contrairement à certains chiens qui ne sont à mettre en toutes les mains, le staffie est réputé moins « pointu » que d’autres, ce qui rend plus facile son éducation, même chez un non connaisseur.

 

Le staffie conviendra parfaitement à une famille où il s’intégrera sans problème et sera un bon compagnon pour tous ; il ne pose pas de difficultés avec les enfants avec lesquels il s’entend très bien. Il est patient et supporte même toutes les « tracasseries » que peuvent lui faire subir les petits.



Le chiot staffie est comme tant d’autres : il est craquant.

 

Mais dites-vous bien qu’il n’est pas une petite chose fragile. Il est observateur et ne manquera de vous tester ou bien de trouver les brèches qui s’offrent à lui.

 

Aussi, soyez ferme dès le départ pour que rapidement il comprenne les interdits que vous lui imposez selon votre choix, mais sans être ni brutal, ni injuste.

 

Le staffie est un monstre d'affection, qu'il s'ingénie à leur prouver ; sauter dans les bras, passer les pattes autour du coup et appliquer de vigoureux coups de langue sur la figure, la méthode Staffie est très démonstrative.

 

Mais ce qu'il adore peut-être plus encore que son maitre, ce sont les enfants, qu'ils soient ou non de la famille. Surnommé « nanny dog » (chien nounou) par les Anglais, avec les petits le voici tout doux ; avec les plus grands ce sont des jeux interminables.

 

A la plage par exemple, il passe son temps à jouer avec des gamins n'importe lesquels.

 

Les amateurs de chiens placides ne sont pas faits pour lui, mais les autres apprécieront de détenir le secret du remède anti-morosité : le Staffie est un clown ; son allure naturelle, c'est courir, bondir, tourner en rond, faire l'acrobate. Il sait aussi jouer tout seul, avec ballon ou bâton, après quoi il s'endort tout d'un coup, puis repart à plein régime mener sa joyeuse vie.

 

Son maitre comptant plus pour lui qu'un terrain, il peut vivre en appartement si on a du temps à lui consacrer, et si ses 100000 volts trouvent à se dépenser.

 

Peu encombrant, on peut d'ailleurs l'emmener partout ; car laissé seul et oisif, il grignoterait tout ce qu'il trouve.

 

Mais tout en gardant un certain entêtement Terrier, il s'éduque bien, tout en douceur car sous ses dehors de petit Hercule, c'est un sensible ; l'envoyer au coin est préférable à une correction.

 

Si le Staffie n'est pas vraiment un gardien de biens, il aboie un peu, pour marquer le coup, sa large gueule pouvant impressionner, il est en revanche un redoutable gardien de personne.

 

En effet, si son maitre est menacé, ce n'est plus la même chanson : c'est ainsi qu'un staffie sud-africain défendit son propriétaire contre 6 voyous ; atteint d'une balle dans la tête, il combattait encore avant de s'écrouler mort. A Pretoria, une statue fut érigée en son honneur.

 

Un Staffordshire n'a peur de rien : il croit son crâne plus solide que les poteaux, les voitures moins rapides que lui ; on se doute qu'aucun de ses congénères l'impressionne.

 

Avec une sociabilisation correcte, il se montre cependant civil, ne provoquant jamais le premier, ne prenant pas la mouche facilement ; mais à partir du moment où il se fâche, ça peut faire mal…

 

Côté cohabitation, des précautions peuvent être nécessaires, entre femelles comme entre mâles ; il faut éviter les occasions de rivalité, les contextes d'excitation collective où un grincement de dents peut dégénérer, un colocataire dominant.

 

Sous ses conditions, il pensera surtout à s'amuser, luttes courtoises mais « viriles » ; le Staffie d'ailleurs le look pilier de rugby.

 

Les traits molossoïdes, en gros les plus visibles, doivent toutefois se concilier avec l'agilité du Terrier.

Force et souplesse, telle est l'apparence du Staffie : compact, râblé, il a une musculature saillante dont le poil ras permet d'admirer les contours, des cotes cintrées, une poitrine large.

 

L'impression de robustesse n'est pas contredite ni par la santé ni par la longévité, de 12-15 ans, les vieux sujets conservant un entrain intact.

 

Deux dépistages sont conseillés le L2HGA et le HC ; notons que la race n'est pas concernée par l'ataxie cérebelleuse, affection neurologique rencontrée chez l'Am'Staff.

 

 

 

3– Education



L’éducation d’un chien se joue très vite et il ne faut pas la repousser à plus tard, même si le chiot vous apitoie. Faites quand même preuve d’une certaine indulgence. Un pipi ou une crotte est quasi inévitable. A vous de ne pas le laisser aller sur les beaux tapis et préférer le carrelage de la cuisine.

 

On peut comprendre qu’un maître soit parfois excédé par les premières bêtises d’un chiot, mais il faut bien se dire que c’est un passage obligé. Se mettre à hurler, à le réprimander alors qu’on ne l’a pas pris sur le fait, lui mettre le nez dans le pipi pour lui signifier qu’il a mal fait, sont des inepties qui ne conduiraient qu’à faire perdre la confiance que le chiot place en son maître.



D’autres fois, on peut aussi commettre des erreurs alors que l’on pensait bien faire. Nous n’avons pas la prétention de vous livrer ici toutes les recettes infaillibles qui feront que votre chiot sera rapidement obéissant, propre et sociable.

 

Il y a bien entendu certaines consignes à suivre, mais l’essentiel se joue aussi dans la manière dont vont se tisser les liens entre vous et votre chien. Un peu de bon sens, de la logique, pas mal de patience et dans quelques mois… vous aurez le plus sympa des staffy à vos côtés !



Inutile de dire que les consignes devront être suivies par tous les membres de la famille. Sinon, le chiot ne va plus savoir où donner de la tête ou bien va rapidement comprendre vers qui aller pour qu’on cède à l’un ou l’autre de ses caprices. Tout le monde doit jouer le même jeu. 



Normalement, un « non » prononcé de façon ferme doit vous permettre de vous faire obéir. La tape sur les fesses n’est pas nécessaire.

 

On entend souvent dire à ce sujet qu’il ne faut pas porter la main sur un chien mais plutôt utiliser un journal, par exemple, qui présente l'avantage de ne pas être trop dur... On lit ou on entend également assez souvent que l’on peut réprimander le chiot en le prenant par la peau du cou et en le secouant.

Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à ce genre de punition, c’est inutile.



Outre les interdits et l’établissement d’une bonne relation de confiance, il faudra apprendre à votre Staffie différents ordres.

 

Là aussi, la patience est de rigueur. On ne peut pas tout lui apprendre en même temps.

 

Mieux vaut procéder par étapes, en courtes séances, sans le saturer, et en terminant toujours sur un succès, jamais sur un échec ou un refus.



Comme le staffie aime jouer, son maître pourra se servir de ce biais pour l’éducation de son chien. Il ne faudra pas oublier récompenses, sous forme de friandises, de félicitations et de chaudes caresses qui ont toute leur importance.



Par ordre de base, on entend essentiellement : marche en laisse, « couché », « assis », « pas bouger » et le rappel. Ce sont des ordres qui, une fois assimilés par le chien, vous permettrons de vivre en parfaite harmonie et d’avoir à vos côtés un chien agréable, qui obéit.

 

Il est recommandé de s’inscrire dans un club d’éducation canine.

Cela évite certaines erreurs que peut commettre le néophyte et permettre également au chien de côtoyer des congénères.

 

 

4– Santé – entretien

 

Le Staffie est robuste et rustique.



Mais pour son bien-être, son hygiène, et celle de toute la famille, et pour le maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, quelques règles et principes sont à respecter, notamment le calendrier vaccinal, la vermifugation, le traitement contre les parasites externes et l’hygiène pour avoir… le meilleur des chiens, et le plus beau des staffy.

 

Ainsi, tant que le chiot est en période de croissance, il est extrêmement important d’éviter les efforts brutaux, les montées et descentes d’escaliers ou encore les sols glissants pour ne pas favoriser de déformations articulaires acquises ; il faut aussi veiller à son alimentation et éviter tout excès ou carence.

Il est donc conseiller de maintenir un chiot « sec » pendant sa croissance, et de surveiller l’évolution de son poids de forme une fois adulte.

Sachant qu’à neuf mois, un chien doit faire 80% de son poids adulte.



Compte tenu de la nature de son poil, le Staffie se contentera d’un bon brossage régulier (une fois par semaine en moyenne) ; le rythme sera accentué en période de mue où le poil tombe davantage. Habituez votre Staffie au brossage dès son plus jeune âge pour vous faciliter la tâche par la suite. Vous pourrez utiliser une brosse ou un gant de caoutchouc à picots.



Les yeux seront nettoyés à l’aide d’une lotion adaptée ou d’un sérum physiologique.

Si les yeux du chien sont rouges ou coulent anormalement, n’utilisez pas de votre chef un collyre, car les yeux sont une partie très fragile et toute automédication est à proscrire. Il faut dans ce cas-là consulter le vétérinaire.



En ce qui concerne les oreilles, n’utilisez jamais de coton tige.

Vous risqueriez de pousser le cérumen au fond du conduit ou bien de blesser le tympan. Utilisez tout simplement du coton et… votre doigt. Laissez le chien s’ébrouer après lui avoir instille le produit, puis nettoyer.



Généralement, les chiens usent leurs griffes d’eux-mêmes, en marchant. Si tel n’est pas le cas, il est possible de couper les ongles à l’aide d’un coupe-griffes que vous trouverez facilement dans le commerce, l’essentiel étant de ne pas couper les ongles trop loin afin de ne pas blesser la pulpe.

 

Enfin, concernant le bain, dès lors qu’il est sale et que l’on prend soin d’utiliser un shampoing adapté au pH des chiens qui est différent du nôtre, vous pourrez laver votre staffy. En tout cas, si vous n’en avez pas sous la main, dites-vous bien que le plus doux des shampoings humains (comme ceux pour bébé, par exemple) ne convient pas. Habituez-le aussi à ce rituel dès son plus jeune âge. Evitez la projection d’eau dans les yeux et les oreilles et séchez bien. Si vous utilisez un sèche-cheveux, faites attention à l’intensité de la chaleur. 



VACCINE ET PROTEGE

 

Comme l’humain, le chien peut être malade. Les laboratoires ont développé de nombreuses armes contre les maladies en tous genres qui peuvent affecter les chiens. Le respect du calendrier vaccinal protègera votre Staffie de nombreuses de ces maladies. Il ne faut pas en faire l’économie et ce quelque soit son âge.



Au rang des maladies infectieuses, on distingue deux catégories : origine bactérienne ou virale.

La vaccination constitue une bonne protection pour combattre certaines de ces infections.



Lorsque vous aurez fait l’acquisition de votre Staffie, à partir de l’âge de huit semaines, celui-ci aura normalement fait l’objet d’une primo vaccination.

 

A vous ensuite de tenir ce calendrier à jour au fil des rappels annuels. Une première visite chez le vétérinaire vous permettra de faire le point sur le statut vaccinal de votre compagnon et d’établir ces échéances des vaccinations.

 

Trois à quatre semaines plus tard, il faudra faire les rappels de tous ces vaccins.

 

VERMIFUGES : 4 FOIS PAR AN !

 

La vermifugation constitue une autre priorité. C’est un geste simple mais qui offre aussi au chien une bonne protection en même temps qu’il assure une bonne hygiène pour toute la famille puisque certains vers peuvent transmettre des maladies à l’homme.



Chez le chiot, il est d’usage d’effectuer la vermifugation à 10 jours, puis tous les 15 jours jusqu’à l’âge de deux mois et tous les mois jusqu’à neuf mois.





Chez l’adulte, la vermifugation est effectuée 4 fois par an.

 

 

PUCES, TIQUES ET MOUSTIQUES: CHASSEZ CES INDESIRABLES

 

Prioritaire également, la lutte contre les parasites externes, puces et tiques en premier lieu. Le premier signal d’alerte de la présence de puces chez un molosse : les démangeaisons.



Quand il commence à se gratter frénétiquement, il est souvent inutile de chercher plus loin. Autrefois, la présence de puces était saisonnière, d’avril à novembre, mais aujourd’hui, en raison du chauffage qui maintient des températures constantes dans les habitations toute l’année, le problème est permanent. Il doit donc faire l’objet d’une prise en charge sérieuse, passant par des mesures de prévention des infestations et de traitement des molosses parasités.



La lutte contre les puces passe s’articule de trois axes : éliminations des parasites sur le molosse, dans l’environnement, et traitement des congénères et autres animaux de la maison, le chat étant un véritable réservoir à puces !



La prévention contre les infestations par les tiques passe par une inspection régulière de son molosse au retour des promenades, qu’elles aient lieu en forêt ou dans les parcs urbains car ces endroits regorgent aussi de tiques ! 

Cette inspection est importante car plus la tique est détectée et ôtée tôt, plus le risque qu’elle ait pu transmettre des maladies à votre molosse est faible. 

En effet, on sait par exemple que l’inoculation du germe responsable de la piroplasmose ne commence que 48h environ après le début de la fixation.

Le simple passage de l’aspirateur permet d’éliminer de 30 à 60% des œufs et de 10 à 20% des larves, même s’il ne suffit pas à déloger les puces enfoncées profondément dans les moquettes. Des mesures d’hygiène complémentaire (nettoyage régulier de la couche du chien) améliorent les résultats.

 

Il est important de protéger votre staffie contre les moustique aussi dont certains sont porteurs de lechmaniose.

 

5 – Activités

 

C’est fou ce que l’on peut faire avec son staffie ! 



Le maître sportif conviendra parfaitement à ce chien, mais les simples marches dans la nature et les balades satisfont également son besoin d’activité. 

D’autres disciplines sont également possibles. Sa détente et sa bonne humeur en feront un excellent chien d'agility.

 

Pour le maître qui choisit le staffie en tant que chien de compagnie, les occasions de le divertir et d’assouvir son besoin de se dépenser ne manqueront pas : balades, randonnées (il est robuste et endurant), canicross, VTT cross, attelage, etc.., il est toujours partant.



Son physique le destine sans problèmes à l’agility, que l’on se lance dans cette pratique simplement pour son côté ludique ou que l’on vise la compétition.

Sa morphologie est celle d’un chien athlétique, qui n’est d’aucune façon lourd, et son dynamisme et sa souplesse sont de gros avantages comparés à d’autres molosses.

 

Son côté joueur fera le reste. Dans les sports canins, le Staffie peut déployer son punch proverbia, agility, fly-ball, cani-cross où il fait un compétiteur de première force.

 

Increvable, le Staffie ; mais avant de le faire galoper derrière son vélo, son cheval ou ses mollets de marathonien, il faudra attendre la fin de sa première année et non se fier à la volonté d'acier du chiot, qui par goût de l'action outrepassera ses forces.

 

A la campagne, il fait un implacable ratier, tuant les rats, gobant les souris.

 

De la famille avec enfants au sportif émérite, le Staffie est fait pour les gens actifs et dotés d'une touche d'humour britannique, c’est compagnon fort divertissant.

 

6 - Le staffie et la loi de 1999

 

Qu'on se le dise : le Staffordshire Bull Terrier n'est pas inclus dans la 2ème catégorie «  chiens dangereux de la loi du 6.1.99.

 

Le texte a d'abord mentionné notamment, outre l'American Staffordshire, « les chiens de race Staffordshire Terrier ».

Si cette appellation, anciennement utilisée pour l'Am'Staff, ne correspondait à aucune race actuelle, elle prêtait fortement à confusion pour le Staffordshire Bull Terrier.

 

Le Ministère de l'Intérieur a donc publié un rectificatif au Journal Officiel du 05.02.01 ; le 07.01.02, le chef de cabinet du ministre envoyait un courrier dans le même sens à tous les conseils municipaux.

 

Malgré cela, les propriétaires de Staffies sont souvent importunés par les agents de la force publique, aucunement formés en matière cynophile.

 

Lorsqu'ils sortent leur chien, on peut donc leur conseiller d'avoir sur eux les papiers de l'animal et une copie des documents susdits, à se procurer notamment auprès du club, de leur éleveur.

 

Un peu contraignant, mais efficaces.